Comment vérifier si vos charges locatives sont justifiées ?
Es-ce que vos charges locatives sont justifiées ? Les charges locatives, c’est un véritable casse-tête pour beaucoup de locataires. Entre l’entretien des parties communes, l’eau, le chauffage et des montants parfois flous sur votre quittance, on se demande parfois à quoi correspondent ces charges, est-ce que je paie ce que je dois ? Comment le vérifier ? Est-ce que c’est vraiment justifié ? Selon une étude récente, 7 locataires sur 10 estiment ne pas comprendre parfaitement le détail des charges qui leur sont facturées, et près de 40% déclarent avoir déjà eu des doutes sur leur justification. Vous voyez où je veux en venir ? Devez-vous accepter sans broncher ou commencer à passer vos charges au peigne fin pour comprendre leurs origines ? Cette fois-ci, on va être bref car on a tous besoin de comprendre nos charges. Petit bonus : vous n’êtes pas obligé d’être expert-comptable pour cela. Voici un petit guide pour savoir si vos charges locatives sont justifiées et d’où elles viennent. Ce que dit la loi : charges locatives La loi est claire, souvent d’ailleurs : seules les dépenses bénéficiant directement au locataire peuvent lui être facturées. On parle alors de charges récupérables, qui se divisent en trois grandes catégories : Entretien courant et petites réparations : ménage des parties communes, entretien de l’ascenseur, nettoyage des bacs à ordures, désinsectisation. Services collectifs : eau froide, eau chaude, chauffage collectif, éclairage des parties communes (alors si cela fait trois mois que vous montez vos escaliers en colimaçon comme un aventurier avec la lampe torche de votre téléphone, vous avez tous les droits d’être agacé). Taxes récupérables : par exemple, la taxe de récupération des ordures ménagères (TEOM). Tout ce qui sort de ces trois catégories ? À la charge du propriétaire. Une réparation majeure, comme le remplacement d’un ascenseur ou une réfection de toiture, n’a rien à faire dans votre décompte de charges. Comment vérifier ses charges locatives ? Vous avez un doute sur le montant de vos charges locatives ? Sachez que vous avez des droits et des outils pour y voir plus clair. Demandez un décompte précis Chaque année, votre propriétaire doit vous fournir un décompte des charges locatives, détaillant les dépenses engagées. Si vous ne recevez rien ou si ce n’est pas clair, demandez, tout simplement ! Vous êtes dans votre droit. Consultez les justificatifs Ça, c’est la bonne nouvelle : votre propriétaire doit conserver toutes les factures et documents prouvant les montants facturés. Vous pouvez les consulter à tout moment dans un délai de 6 mois après réception du décompte. Comparez avec votre consommation réelle Là, on rentre dans le vif du sujet. Si vous vivez dans un studio et que vos charges sont aussi élevées que celles d’un T3, il y a peut-être une erreur. Les charges sont souvent réparties selon les tantièmes de copropriété (c’est la taille de votre logement par rapport à l’immeuble). Les exceptions et erreurs fréquentes Vous vous demandez si tout ce qui figure dans votre décompte est légitime ? Méfiance, car certaines erreurs fréquentes se glissent dans vos charges ! Quelques exemple à surveiller : Travaux non récupérables : le ravalement de façade, la réfection de la toiture ou la rénovation de la plomberie ne doivent pas être facturés dans vos charges. Ce sont des dépenses d’investissement à la charge du propriétaire. Services non rendus : vous payez pour un ménage hebdomadaire des partis communes mais vous n’avez jamais vu l’ombre d’une trace de balais depuis plusieurs mois, les parties communes commencent à ressembler à un lendemain de nouvel an ? Et bien vous êtes en droit de demander des explications. Répartition des charges collectives : chauffage ou eau, ces consommations doivent être réparties équitablement, souvent selon vos relevés individuels. Une surévaluation injustifiée ? Ne la laissez pas passer. Ascenseur et charges spécifiques : habitez-vous au rez-de-chaussée ? Si oui, pourquoi payer l’intégralité des frais d’entretien de l’ascenseur que vous n’utilisez pas ? Une réduction de quote-part est donc envisageable. Taxes injustifiées : seule la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) est récupérable. Les taxes foncières, par exemple, doivent rester à la charge du propriétaire. Facturation abusive : ne payez pas pour des services ou consommations que vous n’utilisez pas, comme l’éclairage d’un local privatif réservé au propriétaire. Que faire en cas de désaccord ? Si vous identifiez une erreur ou si le propriétaire refuse de vous fournir les justificatifs, vous avez plusieurs recours : Entamez une discussion avec le propriétaire, le syndic ou votre agence immobilière. Parfois, une simple erreur de calcul peut être rapidement rectifiée. Saisissez la commission départementale de conciliation. Cet organisme gratuit aide à résoudre les litiges entre locataires et propriétaires. Engagez une procédure en justice. En tout dernier recours, vous pouvez saisir le tribunal d’instance, notamment si vous avez payé des montants injustifiés. Conclusion Vérifier ses charges locatives si leur montant vous paraît injustifié, ce n’est pas si complexe. Comme toujours, chez Archimaid, on considère que la communication est la clé, demander des explications si besoin à votre propriétaire ou à votre agence immobilière. On peut tout à fait se tenir au courant de ses charges locatives sans se transformer en inspecteur des finances publiques. Et si vous butez sur un montant qui vous semble vraiment hors de propos, réclamez des justificatifs, et surtout ne laissez pas cela traîner. On n’a pas besoin de payer pour des services qu’on n’utilise pas, n’est-ce pas ? Maintenant que vous êtes un crack des charges locatives, prêt à trouver le bien idéal avec Archimaid ? Consultez nos appartement disponibles à la location sur Bordeaux et Anglet !