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Investissement immobilier locatif 2025, bonne ou mauvaise idée ?

Acheter pour louer en 2025, ça en est où ? Le marché immobilier français connaît une période de transition majeure en 2025. L’inflation et la crise semble suivre son cours, le moral des français n’est pas au beau fixe. Une question subsiste : faut-il opter pour l’investissement immobilier locatif en 2025 ? Entre la baisse attendue des taux d’intérêt, les évolutions réglementaires (DPE et plafonnement des loyers) et la nécessité d’optimiser la rentabilité locative, les investisseurs doivent adopter une approche stratégique pour tirer profit de leurs placements. Acheter pour louer en 2025, oui ou non ? On décortique tout ça avec vous. Les taux d’intérêts : à quoi s’attendre ?   Après plusieurs années de hausse des prix, l’immobilier a amorcé un cycle baissier depuis 2023, principalement en raison de la forte hausse des taux d’emprunt. Cependant, les perspectives pour 2025 sont plus encourageantes, avec une possible baisse des taux sous l’impulsion de la BCE (Banque Centrale Européenne). Cette évolution pourrait redonner du souffle au marché et favoriser un retour progressif des acheteurs. Malgré cela, la prudence reste de mise. La baisse des prix est plus marquée dans certaines villes de province, tandis que les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Bordeaux connaissent des ajustements plus modérés. Le risque de moins-value existe, mais il peut être compensé par une rentabilité locative bien optimisée.   La rentabilité locative au cœur des décisions   Dans un contexte où la fiscalité immobilière se durcit et où les coûts d’entretien augmentent, seule une excellente rentabilité locative peut justifier un investissement. En temps normal, un rendement brut d’au moins 6 % est recommandé pour couvrir les charges et dégager un bénéfice net supérieur aux placements bancaires classiques. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de : Négocier fermement le prix d’achat afin de limiter le risque de perte de capital. Optimiser le choix du bien (ancien ou neuf, nombre de pièces, emplacement). Anticiper la fiscalité en choisissant entre location nue ou meublée et en étudiant les dispositifs comme le déficit foncier. Sécuriser les loyers en sélectionnant les bons locataires et en évitant la vacance locative. C’est la mission d’Archimaid, spécialiste en gestion locative, de sécuriser vos loyers en garantissant une gestion optimisée de vos biens, pour vous assurer un revenu locatif stable et sécurisé. Gardez à l’esprit que l’investissement locatif constitue un investissement sur le long terme. L’impact des nouvelles réglementations énergétiques   Un autre facteur clé pour 2025 est la réglementation sur la performance énergétique des logements. Depuis janvier 2025, les biens classés G au DPE ne peuvent plus être loués sans rénovation. D’ici 2028, ce sera le tour des logements classés F, puis des E en 2034. Pour plus de détails : lire notre article sur le sujet. Ce cadre réglementaire pousse de nombreux propriétaires à vendre des biens énergivores à prix réduit, car ces logements sont de moins en moins attractifs pour les acheteurs traditionnels qui doivent respecter les nouvelles normes. Pour un investisseur averti, ces logements représentent une opportunité d’achat à prix décoté, à condition de prévoir un budget travaux suffisant (entre 10 000 et 20 000 € pour un petit appartement en copropriété). Cette situation offre une occasion unique d’acquérir des biens sous-évalués, de les rénover pour améliorer leur performance énergétique, et ainsi bénéficier de meilleures rentabilités locatives à long terme. Une fois rénovés, ces biens peuvent se valoriser et répondre aux nouvelles exigences, tout en bénéficiant des aides proposées par l’État pour améliorer le DPE des biens.   L’impact de la régulation des loyers et les villes où investir Dans certaines grandes villes comme Bordeaux, la régulation des loyers commence à être un enjeu majeur. Bordeaux a mis en place un plafonnement des loyers, ce qui peut freiner la rentabilité pour les investisseurs. Toutefois, en raison de la crise du logement dans cette ville, vous vous assurez de trouver des locataires pour votre bien immobilier. On peut également imaginer que face à cette crise, la ville de Bordeaux décide d’assouplir l’encadrement des DPE pour les biens locatifs mais cela reste du domaine du possible. En parallèle, il est crucial de bien choisir les villes où investir en fonction de la demande locative et de la rentabilité. Bordeaux reste un choix sur mais ce n’est pas le cas de certaines villes, comme celles figurant dans la liste des 60 villes à éviter pour un investissement locatif, présentent des risques accrus en raison d’un excès de l’offre par rapport à la demande. En revanche, des villes dynamiques comme Lyon, Toulouse, et Lille, continuent de voir une demande forte et offrent des perspectives de rentabilité intéressantes à court et long terme.   Quelles stratégies pour réussir son investissement locatif en 2025 ?   Face aux défis du marché, on retrousse ses manches et on établi les grands axes d’une stratégie gagnante : Miser sur des secteurs à forte demande locative : privilégier les grandes villes où la demande reste soutenue. Même si cela inclut un investissement plus important, le risque est moindre. Acheter à prix réduit : cibler des biens sous-évalués et négocier avec des vendeurs pressés. Les réglementations sur DPE, notamment, ont fait baisser la valeur des biens immobiliers catégorisés passoire énergétique. Optimiser le financement : profiter de la baisse des taux pour obtenir un crédit avantageux. Rénover intelligemment : améliorer la performance énergétique pour bénéficier d’aides et revaloriser le bien. Adapter la fiscalité : maximiser les déductions et choisir le bon régime fiscal. Louer votre bien immobilier en tant que logement meublé vous permettra également de louer plus cher. Pour comprendre les différences entre location nue et meublée, lisez notre article ! Conclusion : un marché exigeant mais porteur d’opportunités   Investir dans l’immobilier locatif en 2025 nécessite une approche rigoureuse et bien informée. Si les conditions de financement s’améliorent avec la baisse des taux, les investisseurs doivent rester vigilants sur la rentabilité et les risques liés à la valeur des biens. Cependant, l’état du marché offre encore des opportunités intéressantes, notamment en raison de l’attrait de certains biens

Faut-il toujours restituer le logement en l’état à la fin du bail ?

La fin du bail approche, direction l’inconnu et ses nouvelles aventures. C’est le moment d’emballer ses souvenirs, où l’on découvre des trésors oubliés sous le canapé et où l’on se demande soudainement : “Mais au fait, suis-je censé restituer le logement en l’état ?” Spoiler alert : la réponse est oui… mais pas toujours. Comme d’habitude les petites exceptions viennent confirmer la règle. Comment être sûr de récupérer sa caution ? On t’explique ! Restituer le logement en l’état : la règle générale Imagine que tu prêtes ta voiture à un ami. Tu t’attends à la récupérer sans nouvelles rayures n’est-ce pas ? Eh bien, pour un logement, c’est pareil. En tant que locataire, tu es tenu de rendre le bien dans un état similaire à celui où tu l’as trouvé. Cela inclut : L’entretien courant : nettoyer régulièrement, éviter que la poussière ne se transforme en écosystème autonome. Aérer régulièrement son appartement est également de mise. Les petites réparations : remplacer cette ampoule grillée depuis trois mois ou resserrer cette poignée de porte capricieuse. Si tu n’es pas sûr des petits travaux qui t’incombent, on a un article pour ça : quels sont les réparations à la charge du propriétaire/ du locataire ? Les réparations locatives : reboucher les trous que tu as fait pour accrocher cette superbe croûte offerte par ta belle-mère. Un état des lieux de sortie est réalisé pour comparer l’état du logement à ton arrivée et à ton départ. Si des dégradations sont constatées (et non dues à l’usure normale), le propriétaire peut retenir une partie (voire la totalité) de ta caution pour couvrir les frais de réparation. Évidemment, si ton logement était loin d’être un palace lors de l’état des lieux d’entrée, ce n’est pas à toi de le transformer en palace pour l’état des lieux de sortie ! Le cas particulier des sinistres Il est également important de comprendre que, même si tu n’est pas à l’origine d’un dégât quelconque dans le logement (comme un dégât des eaux par exemple) c’est ton devoir d’en référer à ton assurance. Imaginons la situation rocambolesque suivante : ton propriétaire, également l’heureux détenteur de l’appartement du dessus, oublie de fermer un velux lors de son escapade. Résultat ? Une infiltration d’eau digne des chutes du Niagara dans ton salon. Dans ce scénario, le dégât des eaux provient d’une négligence du propriétaire. Selon les principes généraux de responsabilité, c’est à lui d’assumer les conséquences de ses actes et de prendre en charge les réparations nécessaires dans ton logement. Cependant, en tant que locataire, tu as l’obligation de signaler tout sinistre à ton assurance habitation dans les 5 jours ouvrés suivant sa découverte. Si tu ne déclare pas le sinistre à ton assurance et que cela entraîne une aggravation des dommages (présence de moisissures par exemple), le propriétaire pourrait être tenté de retenir une partie de ton dépôt de garantie pour couvrir les frais supplémentaires. Toutefois, étant donné que l’origine du dégât est imputable à sa propre négligence, cette retenue serait difficilement justifiable. En somme, par mesure de précaution même si cela peut paraître parfois loufoque, quel que soit le dégât et son origine survenu dans ton logement, tiens-en informé ton assurance et conserve une preuve de vos échanges par mails afin de te prémunir de tout risque de prélèvement de ta caution. Les exceptions à la règle : quand la vie s’en mêle L’usure normale, parlons-en ! Parce que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, il existe des situations où tu n’es pas responsable des dégradations : La vétusté : le temps fait son œuvre. Si la moquette est décolorée après dix ans, ce n’est pas de ta faute (sauf si tu as renversé du vin dessus chaque week-end, évidemment). Les malfaçons ou vices de construction : si le plafond s’effondre, par exemple, ou que les murs s’effritent. Les cas de force majeure : inondations, incendies non provoqués par une soirée fondue.. Bref, des événements indépendants de ta volonté. Veille tout de même à en informer ton assurance habitation. Une seule règle : si c’est de ta faute, tu remet en état, si c’est le temps qui passe ou des événements dont tu n’es pas tenu responsable, ta caution ne doit pas en pâtir. Si un locataire quitte son logement après de nombreuses années, certaines dégradations naturelles et progressives du logement ne sont pas imputables au locataire. Par exemple, la peinture ternie ou jaunie des murs, l’usure de la moquette ou du revêtement de sol ou le vieillissement des appareils électroménagers (chauffe-eau ou chaudière par exemple). À ce compte là, restituer le logement en l’état n’est plus possible car les années sont passées, engendrant leur lot de dégradations naturelles. Check-lit pour récupérer sa caution : ne rien laisser au hasard Pour récupérer sa caution sans encombre, voici quelques astuces digne d’une fée du logis : Nettoyage complet : c’est comme pomponner ta voiture avant un contrôle technique, psychologiquement quelque chose de propre est bien entretenu retiendra moins l’attention sur les détails. Ne donne pas le bâton pour te faire battre en présentant un logement propre qui fera bonne impression et permettra de faire passer à l’agence ou au propriétaire l’envie de chercher la moindre petite bête. Réparations mineures : rebouche les trous, remplace les joints moisis, répare cette porte de placard qui grince plus qu’une vieille chanson. Vérification des équipements : assure-toi que tout fonctionne (au moins aussi bien que lors de ton arrivée), du robinet à la hotte aspirante. Pas de place pour les pannes surprises. Lecture attentive de l’état des lieux d’entrée : ce document sera ta bible. Il te rappelle l’état initial (en image) du logement et t’aide à identifier ce qui doit être remis en état. Quand la caution n’est pas restituée : comprendre et agir Parfois, malgré tous tes efforts, le propriétaire décide de retenir tout ou partie de ta caution. Que faire dans ce cas ? Obligation de justification : Le propriétaire doit te fournir des justificatifs pour toute somme

Comment s’y prendre face aux squatteurs ?

Tous les “squatteurs” ne se valent pas. Entre les vrais squatteurs et les locataires qui ne paient plus leur loyer, il y a une nuance que la loi impose. C’est quoi un squatteur ? Quelles sont les lois qui protègent les locataires qui ne paient pas ? Quels sont les recours pour un propriétaire face à ce problème ? On décortique tout ça !