Être confronté à un locataire qui ne paie pas son loyer représente un défi majeur pour tout propriétaire-bailleur. C’est effectivement un problème fréquent et parmi les plus sérieux dans la gestion locative. Vous vous demandez comment agir dans une telle situation ? Nous vous proposons 5 conseils pratiques pour gérer efficacement les impayés de loyer. Découvrez-les dans notre article détaillé.
Conseil 1 : Réagissez rapidement en cas d’impayé de loyer ou de charges
Une rapidité d’action est cruciale face à un impayé de loyer ou de charges. Il est donc essentiel de réagir dès le premier incident. le locataire ne paie pas son loyer ? Le locataire ne paie pas ses charges ? Un retard de paiement, même s’il ne dure que deux semaines, ne doit pas forcément conduire à une action en justice immédiate. Ce retard pourrait être le résultat d’un problème temporaire et exceptionnel.
Néanmoins, il est important d’entrer en contact avec votre locataire sans tarder pour comprendre les raisons de ce retard. Dans un premier temps, cette démarche vous permettra d’évaluer la gravité de la situation et les chances d’un règlement rapide.
Si, à la suite de cette discussion, le loyer ou les charges ne sont pas réglés promptement et si vous pressentez une situation prolongée, il est important d’agir sans délai.
Conseil 2 : Recourez à votre assurance loyers impayés ou à la caution
En cas d’impayés, si vous avez opté pour une assurance loyers impayés, ou alors pour la garantie ARCHIMAID basée sur le paiement des loyers d’avances, ou encore que vous bénéficiez de la garantie Visale, il est temps de l’activer en constituant rapidement un dossier.
En l’absence d’une telle assurance, tournez-vous vers la personne qui s’est engagée en tant que caution pour le locataire. Sollicitez-la pour qu’elle prenne en charge le règlement du loyer impayé.
Par ailleurs, si votre locataire perçoit des aides au logement, il est judicieux de contacter la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) pour rediriger temporairement le versement de l’APL directement vers vous.
Un point important à noter : dans certaines situations, vous avez le droit de demander des comptes à l’agent immobilier qui a recommandé ce locataire, surtout si les vérifications de solvabilité n’ont pas été effectuées correctement.
Conseil 3 : Procédez à une démarche de recours amiable
Avant d’entamer toute démarche contentieuse, le bailleur peut adresser une mise en demeure à son locataire en cas de loyers impayés. Cette mise en demeure, généralement envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception, constitue un avertissement formel rappelant au locataire ses obligations contractuelles. Elle offre souvent une première opportunité au locataire de régulariser sa situation de manière amiable, en convenant par exemple d’un plan de paiement échelonné.
En cas de difficultés persistantes, le recours à un médiateur peut s’avérer bénéfique pour les deux parties. La médiation permet d’instaurer un dialogue constructif entre le bailleur et le locataire, avec l’intervention d’un tiers neutre et impartial. Ce dernier aide les parties à rechercher un accord équilibré, prenant en compte les intérêts et les contraintes de chacune.
En dernier recours, la conciliation peut être envisagée. Il s’agit d’une procédure amiable, conduite par un conciliateur de justice, visant à trouver une solution au litige opposant le bailleur et le locataire. La conciliation peut se dérouler en personne ou par l’intermédiaire de leurs avocats respectifs. En cas d’accord, un procès-verbal est établi, faisant force exécutoire et évitant ainsi le recours à une procédure judiciaire.
Conseil 3 : Procédez à la résiliation du bail en cas de non-paiement
La résiliation du bail est une mesure que vous pouvez envisager si votre locataire ne paie pas son loyer et ses charges comme convenu. Pour ce faire, le contrat de location doit inclure une clause résolutoire, qui autorise une résiliation unilatérale du bail en cas de non-paiement. Voici comment procéder selon que votre bail contient ou non cette clause :
Avec clause résolutoire :
● Envoyez d’abord un commandement de payer par acte d’huissier au locataire. Celui-ci a alors 2 mois pour régulariser sa situation.
● Si aucun paiement n’est effectué dans ce délai, la résiliation du bail devient effective. Vous pouvez alors entamer une procédure d’expulsion avec l’aide d’un huissier.
● N’oubliez pas, si une caution a été signée, d’informer également le garant de la situation.
Sans clause résolutoire :
● Vous devrez saisir le tribunal d’instance pour demander la résiliation du bail et l’expulsion du locataire.
● Avant cette étape, vous pouvez choisir d’envoyer une mise en demeure au locataire pour lui demander de respecter ses engagements.
● Le tribunal évaluera la situation et pourra soit accorder des délais de paiement, soit prononcer la résiliation du bail et ordonner l’expulsion.
Dans les deux cas, suite à la résiliation effective du bail, que ce soit par activation de la clause résolutoire ou par décision judiciaire, vous devrez envoyer, via un huissier, un commandement de quitter les lieux au locataire. Ce dernier aura alors un délai de 2 mois pour évacuer le logement.
Conseil 4 : Lancez la procédure d’expulsion en cas de résistance du locataire
Dans l’éventualité où le locataire refuse de quitter les lieux malgré la résiliation du bail, l’étape suivante est d’initier une procédure d’expulsion. Il est essentiel de comprendre que cette procédure doit impérativement être menée par un huissier de justice. La gestion de cette opération exige une expertise particulière et une stricte conformité avec la loi. Un non-respect des procédures légales peut entraîner des sanctions sévères, telles que des amendes ou même des peines d’emprisonnement.
Il est important de noter que les expulsions sont interdites durant la période hivernale, spécifiquement durant la trêve hivernale qui s’étend sur 5 mois, du 1er novembre au 31 mars.
Cependant, bien que l’expulsion physique du locataire soit impossible durant cette période, cela ne signifie pas que vous devez arrêter la procédure d’expulsion en cours. Vous pouvez et devez continuer les démarches administratives et judiciaires nécessaires pour que l’expulsion soit effectuée dès la fin de la trêve hivernale.
Conseil 5 : Réclamez le paiement des dettes de loyers et charges impayées
si locataire ne paie pas le loyer, Il est essentiel de ne pas négliger cette étape souvent oubliée : réclamer le remboursement des loyers et des charges impayés, même après une expulsion réussie. De nombreux propriétaires, soulagés d’avoir résolu le problème de l’occupation illégale, omettent de poursuivre la récupération des sommes dues. Cependant, rappelez-vous que, bien que certains locataires expulsés puissent avoir des difficultés financières, d’autres, ou leurs garants, sont en mesure de régler leur dette.
Ne partez pas du principe que tout est perdu ; engagez une démarche pour récupérer les arriérés de loyers ou de charges. Cette initiative peut s’avérer financièrement fructueuse.
Pour finir ….
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locataire ne paie pas le loyer?
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